ACCOUNTING FOR THE SELF-EMPLOYED IN LABOUR SHARE ESTIMATES: THE CASE OF THE UNITED STATES.

The imputation of the labour income of the self-employed typically relies upon the assumption that individuals of this group earn the same average hourly compensation as employees, either at the total economy or industry level. While this assumption is convenient in that it relies upon readily available information on the composition of the labour force and on the compensation of employees, it nevertheless remains somewhat simplistic and thus questionable in its validity. This shortcoming is addressed here by investigating a more refined method to impute the labour income of the self-employed in the United States. Imputations are based on the assumption that the labour income of the self-employed equals the average earnings of employees of the same sex and within the same age group, working in the same industry and having the same level of education. The proposed estimation of the labour income of the self-employed is followed by an analysis of how adjusted total labour income might impact the value of the labour share of output. Results for the United States show that applying this alternative methodology leads to a 2.5 percentage point rise in labour shares of output at the total economy level, led by larger increases of this indicator in sectors such as agriculture and hunting as well as professional, business and other service industries. The time profile in recent years, i.e. 2003-2009, of the labour share of output remains nevertheless unchanged when applying the proposed adjustment methodology. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

L'imputation du revenu des indépendants s'appuie habituellement sur l'hypothèse que ceux qui font partie de ce groupe bénéficient de la même rémunération horaire que les salariés, soit au niveau de l'économie totale soit au niveau de la branche considérée. Bien que cette hypothèse soit pratique en ce sens qu'elle utilise des informations déjà disponibles sur la composition de la population active et la rémunération des salariés, elle reste quand même assez simpliste et donc sujette à caution. Cette faiblesse est traitée dans le présent document de travail où l'on examine une méthode plus affinée d'imputation du revenu du travail des indépendants aux États-Unis. Les imputations sont basées sur l'hypothèse que le revenu des indépendants est égal à la rémunération moyenne des salariés du même sexe et de la même classe d'âge, travaillant dans la même branche et possédant le même niveau d'instruction. L'estimation proposée du revenu du travail des indépendants est suivie d'une analyse permettant de savoir comment le revenu total, ajusté pour les indépendants, pourrait affecter la valeur de la part « main-d'oeuvre » dans la production. Les résultats pour les États-Unis montrent que l'application de cette méthodologie alternative implique une hausse de 2.5 points de pourcentage de la part « main-d'oeuvre » de la production au niveau de l'économie totale, induite par les hausses plus importantes de cet indicateur dans plusieurs secteurs, notamment l'agriculture et la chasse, les services professionnels, les services aux entreprises et autres secteurs de services. L'évolution temporelle de ces dernières années, c'est-à-dire de 2003 à 2009, de la part « main-d'oeuvre » reste néanmoins inchangée quand la méthodologie d'ajustement proposée est appliquée. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

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