Security for whom and at what cost ? The Peacekeeping Police Units in Rio de Janeiro (UPP) through the lens of the newspaper O Globo (2010-2018)

By the end of 2008, the government of the state of Rio de Janeiro, in Brazil, established Peacekeeping Police Units (UPP) at certain favelas (slums). This pacification program aimed at occupying permanently those slums in Rio, promoting security and restoring bonds of trust between citizens and the police. This research’s objective is to study the Peacekeeping Police Units narrative dynamics from the mediated point of view of the local newspaper, O Globo. Considering both real, and dynamic media narrative dimensions, we question the influence its reporting about the subject might have had in directing our attention, as well as our political demands. Putting it more generally, we question what has been said in a certain press narrative about the society which it mirrors. Having this framework in mind, we analyse the communication setting as we highlight the activity of reciprocal comprehension that makes it possible. It is then required to examine the media as a sphere of society as it stands in dialogue with other spheres of society and could alter the way we conceive social practices and society itself. The way O Globo has construed its narrative around the pacification project, between 2010 and 2018 : that is what this research tries to understand, weaving together the themes of poverty, insecurity, inequality, and fear. In a democracy, the media is the guarantee of the circulation of opinions, helping the political debate. Our focus is to analyse the way in which the discourse on insecurity, fear, and violence became present to the carioca reality through O Globo’s coverage of the Peacekeeping Police Units.; À la fin de l’année 2008, le gouvernement de l’État de Rio de Janeiro créa dans certaines favelas de la ville le projet des Unités de Police Pacificatrice, connu sous l’acronyme UPP. L’objectif de ce programme de pacification était d’occuper en permanence les bidonvilles de Rio afin de les sécuriser et de rétablir les liens de confiance entre les habitants et les policiers. L’objectif de cette recherche est d’étudier la dynamique de la mise en récit des Unités de Police Pacificatrice sous le prisme de sa médiatisation dans le journal carioca O Globo. En prenant en compte les dimensions réelles et symboliques des récits médiatiques, nous nous demandons dans quelle mesure ces reportages peuvent avoir joué un rôle dans le processus d’organisation de l’attention de notre regard et de nos demandes politiques. Plus globalement, nous nous interrogeons sur ce que dit un récit de presse par rapport à la société dont il est le reflet. Dans le cadre de ce travail, nous appréhendons le domaine de la communication en mettant en lumière l’activité de compréhension réciproque qu’il rend possible. Il a ainsi été question d’examiner les médias en tant que sphère de la société qui dialogue avec les autres sphères qui en font partie et qui serait capable de modifier la façon dont nous concevons les pratiques sociales et la société en elle-même. Le lien qui tisse cette recherche entre les thématiques de la pauvreté, de l’insécurité, des inégalités et de la peur s’avère tout à la fois central et original pour comprendre comment, entre 2010 et 2018, O Globo a mis en récit le projet de pacification. Dans un régime démocratique, les médias assurent la circulation des opinions et contribuent, ainsi, au débat politique. Il était ici question d’analyser la manière dont les discours sur l’insécurité, la peur et la violence deviennent présents dans la réalité carioca par le biais des reportages d’O Globo qui traitent des Unités de Police Pacificatrice.