Evaluation d'un programme de prévention dentaire dans une boulangerie-pâtisserie familiale

Quatre cofacteurs de risque sont généralement évoqués pour expliquer le processus de la carie dentaire : à savoir l'hôte, l'alimentation, les bactéries et le temps d'exposition. Un facteur supplémentaire est décrit dans la littérature spécialisée de la médecine dentaire du travail : le risque professionnel relatif à certaines productions industrielles. Le risque encouru par les boulangers-pâtissiers est à mi-chemin entre le risque alimentaire et le risque industriel, ce qui a poussé trois pays européens à le reconnaître comme risque professionnel : l'Allemagne en 1961, la Finlande en 1979 et le Danemark en 1986. À la suite d’un programme de prévention dentaire dans une boulangerie-pâtisserie familiale suisse, et au vu des arguments de la littérature, l'auteur recommande aux personnes concernées en Suisse d'entrer en matière pour reconnaître ce risque professionnel particulier, comme le permet la Loi fédérale sur l'assurance-accidents (LAA) en vigueur depuis 1984.

Im allgemeinen werden vier Risiko-Kofaktoren aufgeführt um die Kariesbildung zu erklären : das Individuum, die Ernährung, die Bakterien und die Zeitdauer. Ein zusätzlicher Faktor ist in der zahnärztlichen Arbeitsmedizinliteratur beschrieben : das Berufsrisiko bei gewissen industriellen Herstellungen. Das Risiko, dem die Bäcker-Konditoren ausgesetzt sind, ist teils dem Ernährungs-, teils einem Berufsrisikofaktor zuzuordnen. In der Folge haben drei europäische Länder dieses Risiko als Berufsrisiko anerkannt : Deutschland 1961, Finnland 1979, Dänemark 1986. Aufgrund der Auswertung eines Präventionsprogramms in einem schweizerischen Bäckerei-Konditorei Familienbetrieb und angesichts der Erkenntnisse in der Literatur, empfielt der Autor, das genannte Risiko auch in der Schweiz als eigentliches Berufsrisiko anerkennen zu lassen, wie es das eidgenössische Unfallversicherunggesetz (UVG) seit 1984 ermöglicht.