LA RÉFORME DES CHU ET DES FILIÈRES MÉDICALES, UN TRAVAIL DE TITAN* !
In: Le Journal de coelio-chirurgie (Valence), 2012, Heft 84, S. 68-72
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La loi HPST, dite loi Bachelot a été amendée avec la loi Fourcade, par le Sénat et par les centristes. La réforme des CHU est axée sur la gouvernance, la réforme des statuts, des cursus et des missions de l'Hôpital. La mission Door a montré que les réformes n'ont pas pris en compte un facteur essentiel: l'Hôpital est suradministré et mal géré. Depuis cette date, nombre d'Hôpitaux ont souscrit des prêts toxiques, ce qui les menace de faillite*. Tous les ministres qui ont voulu s'attaquer à réformer cette institution se sont jusqu'ici cassés les dents et leurs remèdes ont été pires que le mal, malgré les 332 mesures de simplification annoncées par le CMPP (Conseil de modernisation des politiques publiques) et par la révision générale des politiques publiques (RGPP). La DGS (Direction Générale de la Santé) et la DHOS (Direction de l'Hospitalisation et de l'Organisation des Soins) ont vu la création des ARSA (Agences Régionales de Santé et d'Autonomie), du DPC (Développement professionnel continu) et du P4P (paiement à la performance). Toutes ces structures vont peser négativement sur la médecine libérale au lieu de s'attaquer à la mauvaise gestion de nos hôpitaux. Les objectifs ne pourraient en effet être atteints que si l'on allégeait le poids administratif omnipotent [1-3] et que l'on arrête de considérer les Directeurs comme les seuls Patrons [4]. Cette situation obérée mobilise l'attention des libéraux qui ont coupé depuis longtemps et souvent avec bonheur, le cordon ombilical qui les reliait à l'Hôpital. La santé est un formidable moteur économique, qu'il ne faut pas brider par des mesures inadaptées. La qualité dans la triple mission de l'hôpital, ne se décrétera pas, ni par les 1400 amendements de la loi votés par le parlement, ni par une simple modification de la gouvernance hospitalière. Les réveils seront douloureux car les propositions des sachants du terrain, les libéraux, n'ont pas été prises en compte. Les Hôpitaux participent ainsi au gouffre financier des municipalités endettées et des banques. Ils envisagent maintenant de se doter de robots, mais à quel prix ?... Il faudrait avec la modernisation hospitalière et le développement de l'ambulatoire supprimer 40 % des surfaces qu'ils possèdent.*.
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LA RÉFORME DES CHU ET DES FILIÈRES MÉDICALES, UN TRAVAIL DE TITAN* !
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Autor/in / Beteiligte Person: | KRON, B |
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Zeitschrift: | Le Journal de coelio-chirurgie (Valence), 2012, Heft 84, S. 68-72 |
Veröffentlichung: | Valence: SREC diffusion, 2012 |
Medientyp: | academicJournal |
Umfang: | print, 15 ref |
ISSN: | 1167-8224 (print) |
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