Douleur et psychiatrie
In: La douleur (I), Jg. 16 (2001), Heft 5, S. 176-183
academicJournal
- print; 28 ref
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Si elle représente une des plaintes les plus fréquemment rencontrées en médecine, la douleur n'en est pas moins l'une des plus délicates à traiter en raison du grand nombre de causes possibles, de la variabilité des réactions individuelles et des facteurs subjectifs qui l'influencent. Après un rappel de notions générales et épidémiologiques sur les liens entre la douleur et les troubles psychiatriques, ces liens sont examinés sous trois angles différents : - la première partie concerne les affections psychiatriques qui s'expriment, à des degrés variables, par une plainte douloureuse : l'anxiété, la dépression et le groupe des troubles somatoformes. Dans ces cas la douleur est le mode d'expression d'une souffrance psychologique, ce qui peut conduire à des errances ou des retards diagnostiques ; - la seconde partie se situe dans le cadre des sujets souffrant de douleurs chroniques et qui peuvent présenter des complications psychiatriques telles qu'un trouble anxieux ou dépressif, une insomnie, des troubles sexuels, ou encore des idées suicidaires. Cette dichotomie entre ces deux aspects, quoique théorique, est utile pour le raisonnement clinique face à un sujet qui présente une symptomatologie associant des douleurs physiques et des symptômes psychiques pour pouvoir mettre en œuvre un traitement adapté et améliorer la qualité de vie de ces patients; - enfin, la troisième partie concerne la sensibilité à la douleur qui peut être modifiée dans certaines pathologies mentales telles que la psychose.
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Douleur et psychiatrie
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Autor/in / Beteiligte Person: | SABRAN, V ; HARDY, P |
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Zeitschrift: | La douleur (I), Jg. 16 (2001), Heft 5, S. 176-183 |
Veröffentlichung: | Fontenay-sous-Bois: Documentex, 2001 |
Medientyp: | academicJournal |
Umfang: | print; 28 ref |
ISSN: | 0296-3981 (print) |
Schlagwort: |
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