La création du Comité d’action et d’entraide sociale du CNRS (1957-1967)
In: La Revue pour l’histoire du CNRS, 2006-05-03
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Dès 1942, le service social du ministère de l’Économie et des Finances inspire de nombreux services intervenant en matière d’assistance, de restauration collective, de colonies de vacances, de cours de secourisme, de cours de culture générale, d’aides aux bibliothèques et aux clubs sportifs, qui se sont développés au sein des directions des administrations centrales. Ainsi, dans cet élan, le CNRS développe un bureau des affaires sociales devant répondre à tous les problèmes sociaux des agents. Il était réparti en différentes sections : un service médico-social, une médecine du travail, des prêts à l’amélioration de l’habitat et un service logement. Il développe par la suite ses activités en s’occupant des subventions attribuées aux cantines. Néanmoins, ses actions étaient loin de satisfaire toutes les attentes des agents. Après de longues négociations avec la direction du CNRS, leurs revendications sont acceptées en 1957. Il leur semblait important que cette nouvelle structure puisse gérer des questions comme les dépannages occasionnels à fonds perdus, les prêts non onéreux à titre remboursable, les attributions de logements et les organisations collectives, sportives et culturelles. Le personnel du CNRS devait retrouver dans le CAES une organisation semblable au comité d’entreprise du privé. Grâce aux subventions allouées par la direction du CNRS et aux cotisations des membres, le CAES se développe et évolue avec une certaine autonomie décisionnelle. Ainsi durant les dix premières années de son existence son budget est multiplié par dix et le nombre de ses adhérents atteint 7 000 en 1964. À partir de 1965 et grâce à la croissance du nombre de ses sections locales, le CAES diversifie ses activités. Ses commissions étaient alors : la commission prêt et solidarité ; la commission enfance et cantine ; la commission sports et loisirs ; la commission centre de vacances et la commission information. Mais le cadre institutionnel dans lequel le CAES évoluait ne lui permettait pas de remplir la totalité des ambitions des premiers jours. Son budget restreint avait parfois été ressenti par les élus comme un frein à l’élaboration de certains projets. Mais ces difficultés n’altéraient pas l’enthousiasme de ses membres, toujours plus nombreux, pour répondre aux besoins des agents.
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La création du Comité d’action et d’entraide sociale du CNRS (1957-1967)
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Autor/in / Beteiligte Person: | Durand, Angélique |
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Zeitschrift: | La Revue pour l’histoire du CNRS, 2006-05-03 |
Veröffentlichung: | CNRS Éditions, 2006-05-03., 2006 |
Medientyp: | academicJournal |
ISSN: | 1298-9800 (print) ; 1955-2408 (print) |
DOI: | 10.4000/histoire-cnrs.1798 |
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